Les réseaux sociaux permettent de garder le contact et de partager des fichiers, notamment des photos ou des vidéos, avec ses proches. Le numérique étant omniprésent dans notre société, on tend à s’exprimer toujours davantage sur les plateformes online comme les réseaux sociaux. En même temps, ces plateformes sont devenues des terrains de prédilection de délinquants probablement multirécidivistes. Cet article vous rappelle les informations qu’il ne faut jamais poster en ligne.
Les informations personnelles lors de l’inscription
Contrairement à des idées maladroitement répandues, les réseaux sociaux, notamment Facebook, ne prennent ni le temps ni la peine de vérifier la véracité des informations que vous entrez lors de l’ouverture d’un compte. A chacun de juger si utiliser son vrai nom sur Facebook, Twitter et autres serait dangereux… Car on peut tout de même se poser des questions quand on sait qu’il existe plusieurs comptes fictifs portant les noms de personnalités connues comme Ronaldo, Polony, Macron, etc.
Lors de l’ouverture d’un compte, il est vivement déconseillé de n’indiquer que des informations exactes. Cela concerne en premier l’adresse e-mail. Sur ce point, le mieux est de créer un compte e-mail fictif qui ne servira que support à votre compte Facebook ou Twitter. En effet, n’oublions pas que les pirates informatiques peuvent facilement exploiter votre compte Facebook ou Twitter pour utiliser votre compte e-mail à des fins illégales que vous ne soupçonnez même pas. Prudence est mère de sûreté. Cet adage est catégoriquement valable.
Les informations liées à votre vie privée
Faites attention aux statuts et tweets que vous publiez. Ils ne doivent pas faire allusion à des informations personnelles que seule la sphère des intimes est censée connaître. Cela concerne en particulier les secrets familiaux. Les linges sales se lavent en famille : évitez donc de publier un statut ou un tweet bardé d’insinuations ou d’attaques personnelles.
Puisqu’on ne sait jamais de quoi demain sera fait, ne dévoilez jamais sur les réseaux sociaux les informations sur vos enfants (leur école, par exemple) ou votre conjoint (comme son lieu de travail). Ce serait de la paranoïa que de cacher des informations qui vous tiennent à cœur, direz-vous. Regardons seulement la réalité en face : les mafias qui kidnappent des jeunes filles pour les vendre à des proxénètes ne relèvent pas de la mythologie ; les réseaux sociaux vendent des informations privées à des annonceurs publicitaires, et la liste est loin d’être exhaustive.
Parmi les informations qu’il ne faut pas dévoiler sur les réseaux sociaux, il y a aussi le travail. En particulier, si vous êtes haut placé dans un ministère ou une entreprise, il vaut mieux ne pas s’en vanter. Les cas récurrents de cadres d’entreprise séquestrés par des grévistes illustrent bien que la « haine des riches » est un mal que la France peine à se détacher. La même remarque est valable si vous êtes dans l’armée, la gendarmerie ou la police. Les caïds des banlieues, appuyés par les paroles de rappeurs intéressés, cultivent chez les jeunes « en échec scolaire » une haine viscérale des forces de l’ordre.